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ET L'EAU SUR MARS... |
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I-De l’eau dans l’atmosphère martienne
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**Ce cyclone atmosphérique martien contient vraisemblablement des cristaux de glace d'eau. Il s'est formé à faible altitude au contact de l'air froid du nord et de l'air chaud du sud. |
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**Du givre a été
photographié au sol, en mai 1979, par l'atterrisseur de la sonde Viking
2. Ce givre indique qu'il y a de la vapeur d'eau dans l'atmosphère
martienne. On pense que le givre est composé d'eau glacée, car
la température extérieure était sous le point de congélation
de l'eau (0 °C) au moment où la photographie a été
prise. Il ne peut s'agir de dioxyde de carbone (CO2) parce que la température
extérieure était tout de même trop chaude pour permettre
au CO2 d'exister sous forme de glace. |
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II. Les calottes polaires **Mars, comme la Terre, possède des calottes polaires. La taille des calottes martiennes varie selon les saisons : elles sont plus grandes en hiver qu'en été. Cette différence de taille est facilement visible de la Terre avec un télescope. L'hiver, les calottes polaires sont constituées de dioxyde de carbone (qui est nocif) et d'eau gelés. L'été, le dioxyde de carbone s'évapore dans l'atmosphère sous l'effet de la chaleur et les calottes polaires deviennent plus petites. La chaleur n'est cependant pas suffisante pour évaporer toute l'eau qui est emprisonnée dans la glace des pôles. |
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**La photographie ci-contre
montre la calotte polaire Nord en été. Elle mesure environ 600
Km de largeur et est principalement composée de glace d'eau. Contrairement
à la calotte polaire Nord, la calotte polaire Sud est principalement
composée de dioxyde de carbone (CO2), qui ne fond jamais complètement. |
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**Sur ce cliché pris lors de l'été martien de 1977 par la sonde Viking 2, la calotte polaire est presque à sa taille minimum. Elle mesure environ 400 Km de diamètre.Le vrai pôle Sud martien se trouve en bas, à droite, sur le bord de la calotte. |
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**En tenant compte des variations de profondeur du plancher de la et en admettant que sa porosité soit de 20 %, la cryolithosphère contiendrait un volume d'eau équivalent à une couche de 374 mètres entourant la totalité de la planète Mars. Comme la capacité du mégarégolite pour cette porosité est de 540 mètres, cela laisse un réservoir de stockage de 177 mètres en dessous de la cryolithosphère. Une fois que tous les pores de la cryolithosphère ont été saturés en glace, le reste doit logiquement s'accumuler sous une forme liquide en dessous pour constituer des réservoirs souterrains d'eau. La présence d'eau liquide dans les profondeurs du sous-sol martien est possible grâce à deux facteurs. Le premier concerne la température. A partir d'un certain niveau, la température augmente avec la profondeur. A une distance d'environ 3 kilomètres sous la surface pour l'équateur et de 5 kilomètres sous les pôles, la température du sous-sol atteint la valeur fatidique de 0°C et l'eau liquide peut alors exister. Le deuxième facteur n'est autre que la pression. A des profondeurs importantes (plusieurs kilomètres), la pression lithostatique (c'est à dire la pression exercée par les roches) doit être suffisamment forte pour permettre à des nappes d'eau d'exister. Mars a toutes les chances de posséder encore maintenant un vaste réseau d'aquifères, à quelques kilomètres de la surface. |
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**La calotte polaire Nord. On pense qu'une quantité importante d'eau est piégée ici, sous la glace de CO2. |
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**Dans cette plaine isolée, gelée, battue par les vents, une seule petite colline se dresse fièrement. Ce monticule n'est autre qu'un pingo, une poche de glace compacte qui, en se formant, a eu assez de puissance pour soulever la surface. Les pingos constituent des indicateurs particulièrement visibles de la présence de glace dans le sous-sol. |
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**Ces collines martiennes sont entourées par des coulées de terrains dont le profil est convexe. Elles ressemblent à s'y méprendre à des petites mottes de beurre dont la surface aurait fondu pour s'accumuler en nappe liquide tout autour. C'est l'une des principales évidences de la présence de grande quantité de glace dans le sol martien. |
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**Les éjectas fluidisés autour de certains cratères d'impact seraient la preuve de la présence d'une quantité importante de glace dans le sous sol martien. Sous la chaleur de l'impact, la glace a fondu et le sol est devenu boueux, ce qui explique les écoulements fluides qui bordent le cratère. |
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**Les deux cartes ci-dessus
ont été dressées par un spectromètre à
neutrons NS en 2002. Elles montrent la répartition des neutrons de
moyennes énergies (épi thermiques) dans le premier mètre
de la surface martienne. Les régions violettes ou bleues indiquent
les zones ou les neutrons sont ralentis par d'importantes quantités
d'hydrogène, un indicateur de la présence de glace dans le sol.
La carte du haut a été obtenue à la fin de l'été
austral. Elle montre que des grandes concentrations d'hydrogène existent
au-delà de la calotte polaire sud, dans une région allant du
pole jusqu'à 60° de latitude sud. D'après les calculs, l'eau
représenterait 60 % du volume du sol ! Au moment de l’enregistrement
de ces données, la région polaire nord était recouverte
par une calotte de dioxyde de carbone solide, qui masquait alors la surface
nordique aux instruments de mesure. La carte inférieure a été
prise au début de l'été nordique. La disparition de la
calotte saisonnière de dioxyde de carbone révèle que
l'hémisphère nord possède lui aussi d'impressionnantes
quantités de glace (peut-être même supérieures à
celles de l'hémisphère sud). A cette période de l'année,
l'hiver austral venait juste de débuter, et avec lui le dépôt
du manteau saisonnier de dioxyde de carbone sur la région polaire (comme
en témoigne clairement la baisse d'intensité du signal neutronique). |
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III. De l’eau liquide sur Mars ? **La présence d’eau
sur Mars est le mystère le plus fascinant de la planète rouge.
L'eau y a-t-elle coulé ? En jetant un bref coup d'œil aux paysages
désertiques qui recouvrent la surface de Mars, on pourrait être
tenté d’affirmer que la réponse est non, sachant que
la pression atmosphérique est trop faible et la température
trop basse pour que l'eau liquide puisse exister. Et pourtant, avec un œil
attentif, on peut noter des traces avérées d'un écoulement
sur certains clichés. On observe des vallées sinueuses qui
rappellent fortement les vallées fluviatiles terrestres. On remarque
aussi des preuves d'inondations cataclysmiques, dont la force destructrice
dépasse la plus grande imagination. A une époque passée,
la planète rouge a-t-elle connu des lacs, rivières, fleuves
et océans ? A- Les terrains chaotiques et les chenaux de décharge
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**Les chenaux de décharge martiens ont transportées de grandes quantités de débris rocheux (ou sédiments). Sur cette photographie de la vallée Ravis, on peut distinguer des îles formées après le passage de l'eau qui a contourné la bordure de trois cratères. Le diamètre des cratères est d'environ 8 à 10 km. La larme du bas mesure 45 Km de long. |
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**Un chenal gigantesque, composé de vallées d'une largeur pouvant atteindre 200 Km, a été mis en évidence par un altimètre laser. Situé au nord-ouest d'Arsia Mons, il se jette au nord dans le vaste bassin collecteur d'Amazonis Planitia. Son façonnement a nécessité un débit 50 000 fois supérieur à celui du fleuve Amazone. Ce chenal, 10 fois plus imposant que Kasei Vallis (qui détenait auparavant le titre du fleuve le plus important de tout le système solaire), est aujourd'hui partiellement enfoui sous des coulées de laves, des couches de cendres et des dépôts éoliens. |
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**Ravi Vallis, un chenal d'inondation de 300 Km de long qui prend sa source dans une zone chaotique en forme de poire (à gauche de l'image). L'eau a progressé de gauche à droite. |
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**Tiu Vallis est un chenal d'inondation qui débute dans une zone extrêmement chaotique (Hydaspis Chaos, au centre) et progresse ensuite vers le nord à travers un lit assez étroit, pour s'étendre brusquement en direction du nord et de l'ouest, en érodant sensiblement les terrains environnants. |
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**Le départ d'Ares
Vallis. Ares Vallis prend sa source au niveau de plusieurs zones chaotiques
: Margaritifer Chaos, Iani Chaos et Aram Chaos. L'image montre bien la région
d'Iani Chaos et juste au dessus, le chenal qui s'incline vers la gauche. On
remarque le drainage en provenance de la région chaotique circulaire
d'Aram Chaos. A droite du chenal, un chenal secondaire brise la paroi d'un
ancien cratère pour le traverser, avant de se déverser dans
un cratère plus petit et terminer finalement sa course en se reconnectant
avec Ares Vallis. Il est facile, en voyant ces images, d'imaginer l'immense
quantité d'eau qui s'est soudain rué à la surface de
Mars, creusant, griffant et dévastant la surface rocheuse. |
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**Il y a 3 milliards d'années,
une montée de magma induit un bombement d'une large région.
La forte élévation de température au niveau de la surface
libère une énorme quantité d'eau qui se rue avec fureur
des hauts plateaux vers les plaines plus basses au nord-est. Un flot gigantesque
se forme, charriant un mélange de roches, de boues et d'iceberg dévastant
tout sur son passage. |
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**Le matériau sombre (en bleu) déposé dans Candor Chasma semble être un dépôt de sédiments, cendre volcanique ou sédiments marins laissés par une ancienne mer. |
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**On observe sur cette
image un étagement bien visible qui résulte probablement d'un
dépôt de sédiments dans un ancien lac maintenant asséché.
Ceci un bon exemple de région propice à la recherche de fossiles
martiens. |
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**L'eau s'est peut être
immédiatement sublimée, ou elle a disparu de la surface à
la faveur de fractures du sol martien. Des lacs de retenue ont pu éventuellement
apparaître à l'air libre. A cause de la faible pression atmosphérique
et des températures basses, les lacs ne pouvaient pas se maintenir
longtemps à l'air libre. La surface a du immédiatement prendre
en glace, et l'eau située juste en dessous a pu rester à l'état
liquide. La glace a joué le rôle d'isolant, retardant la prise
en glace de l'eau et maintenant une pression suffisante pour que celle ci
reste liquide. Si la carapace de glace qui recouvrait les lacs a été
balayée continuellement par les vents et maintenue propre, la glace
s'est petit à petit sublimée. Les vastes tempêtes de
poussières qui frappent la planète, la charge importante des
flots en sédiments et les dépôts que l'on observe aux
pôles laissent penser que la glace n'a pas du rester bien longtemps
propre. Si elle a été ensevelie sous des tonnes de débris
et de sédiments, elle a pu survivre, ainsi que l'eau situé
juste en dessous d'elle. Peut être que ces lacs d'un autre âge
existent encore à l'heure actuelle.
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**Un réseau de vallées assez complexe dans les hauts plateaux méridionaux (Lunae Planum) |
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**Nirgal Vallis est l'exemple
type d'une vallée longue et sinueuse. |
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III. Conclusion : de vastes quantités
d’eau De plus, Mars a du connaître, dans sa "jeunesse", l'eau sous la forme liquide. Il y a des milliards d'années, on devait trouver à la surface de la planète rouge des rivières, des lacs et peut être même un océan. Quand la planète Mars s'est mise à se refroidir progressivement, les lacs ont dù se transformer en étendues glacées et l'océan martien a dù lentement se figer. Quelques-unes de ses énormes étendues d'eau congelées se sont peut-être ensuite retrouvées, enterrées sous plusieurs dizaines de mètres de sols et de poussières, avant d'avoir pu totalement disparaître par sublimation (passage direct de l'état solide à l'état gazeux, sans passer par une phase liquide). Aujourd'hui, ces vestiges glacés existent peut être encore dans les profondeurs du sous-sol martien. Si c'est le cas, ils doivent contribuer de manière non négligeable aux ressources en eau de la planète rouge. |
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