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LEXIQUE
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Acide
cyanhydrique : dénomination
courante du méthane nitrile doté de propriétés
acides marquées |
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Aquifère
: qui porte, contient de l'eau |
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Astronomie
gamma : L'astronomie gamma peut
être considérée comme une nouvelle fenêtre à
travers laquelle les astronomes peuvent observer l'Univers.
Les rayons gamma : Les rayons
gamma sont des photons, ou quanta, de radiation électromagnétique
de très haute énergie, dont la longueur d'onde est très
inférieure à celle des rayons X. Ils sont libérés
au cours de processus nucléaires, tels que des réactions de
fission ou de fusion et la désintégration radioactive. Ainsi,
l'astronomie des rayons ? constitue-t-elle un moyen d'étudier les processus
qui, dans l'Univers, se déroulent en présence de quantités
d'énergie impressionnantes.L'étude des rayons ? peut aussi aider
à expliquer l'origine des particules de très haute énergie
(appelées rayons cosmiques), la composition des matériaux constitutifs
des galaxies, et la manière dont les étoiles naissent au c?ur
de nuages interstellaires de poussière et de gaz. En mesurant le décalage
vers le rouge gravitationnel dans le domaine des rayons ? des spectres cosmiques,
les astronomes peuvent appréhender les propriétés de
la surface des étoiles à neutrons et obtenir des informations
concernant les quasars et les trous noirs. |
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L'énigme des sursauts
gamma : C'est dans le domaine des rayons gamma que se manifeste
un phénomène parmi les plus intenses de l'Univers : des sortes
d'explosion très brèves - elles durent quelques dizaines de
secondes au plus - et très intenses, chacune libérant en dix
secondes l'équivalent de l'énergie du Soleil durant sa vie entière
(soit 10 milliards d'années). Découverts par hasard dans
les années 1960, ces «sursauts gamma» furent durant trente
ans l'objet de toutes les spéculations. Jusqu'à il y a peu encore,
les astronomes ignoraient même s'ils provenaient de notre propre galaxie
ou des régions les plus reculées de l'Univers.
Le premier fut découvert en juillet 1967 par les satellites américains
Vela. Chargés de veiller au respect, par les Soviétiques, du
traité d'interdiction des essais atomiques dans l'atmosphère
terrestre, ces satellites étaient en effet équipés de
détecteurs X et gamma. Très vite, la liste des sursauts s'allongea,
et se posa la question de leur localisation. Ils apparaissaient en effet de
façon aléatoire sur le ciel, et leur brièveté
rendait leur étude très problématique. En outre, les
rayons gamma ne se laissent pas aussi facilement collecter que la lumière
visible. Il était donc impossible de cibler la source de ces sursauts
à mieux que 5° x 5° près (soit cent fois la surface
de la Pleine Lune).
C'est pour lever une part de ce mystère que les États-Unis
lancèrent en 1991 l'observatoire gamma GRO-Compton. Son instrument
Batse Burst and Transient Source Experiment fit merveille et détecta
plus de 2 000 sursauts. Leur répartition, homogène, sur
la voûte céleste laissait à penser que les sources en
question se trouvaient à très grandes distances (en effet, si
elles avaient appartenu à notre galaxie, elles auraient été
trahies par leur concentration dans le plan galactique) et donc que les explosions
qui les secouaient comptaient parmi les phénomènes les plus
violents de l'Univers. En février 1997, le satellite italo-néerlandais
Beppo Sax détecta un intense sursaut de 80 secondes, baptisé
GRB 970228, dans la constellation d'Orion. Grâce à son détecteur
de rayons X, Beppo Sax fut capable de circonscrire la source dans un diamètre
de 6 minutes d'arc (heureusement, les sursauts se manifestent aussi par
une lueur X qui perdure plus longtemps que la bouffée gamma elle-même).
Le lendemain, une équipe d'astronomes utilisant le télescope
William Herschel de 4,2 m de La Palma (Canaries) détectèrent
sa contrepartie optique : il s'agissait d'une faible étoile d'une lointaine
galaxie, étoile dont la luminosité déclina en une semaine.
D'autres détections similaires suivirent, dont celle du 14 décembre
1997, quand Beppo-Sax et Compton enregistrèrent un sursaut de 50 secondes
(GRB 971214) en provenance de la Grande Ourse. Grâce au renfort du télescope
Keck 2 de 10 m, installé à Hawaï, au Mauna Kea,
on découvrit que ce sursaut provenait d'une galaxie située à
quelque 12 milliards d'années-lumière. La puissance de
l'explosion avoisinait celle de plusieurs centaines de supernovae, soit toute
l'énergie rayonnée par l'ensemble des étoiles de la Voie
lactée en deux siècles.
Le scénario aujourd'hui invoqué pour expliquer ces débauches
d'énergie met en scène un couple d'étoiles à neutrons,
ces astres très compacts (ils concentrent environ 2 fois la masse
du Soleil dans un rayon de 10 km) qui se forment après l'explosion
des supernovae. Gravitant l'un autour de l'autre, ces deux astres perdraient
peu à peu de l'énergie, se rapprocheraient donc et finiraient
par fusionner. Cette coalescence donnerait naissance à un trou noir
en rotation rapide, entouré d'un disque de matière. L'énergie
de rotation du trou noir serait véhiculée vers le disque qui,
ne pouvant supporter cet apport, exploserait et créerait le sursaut.
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Calotte
: GÉOL. Calotte glaciaire :
glacier occupant une immense étendue continentale. Synonyme inlandsis.
- Il existe actuellement deux grandes calottes glaciaires: celle du Groenland,
avec 1 726 400 km2 et une épaisseur dépassant 3 200 m,
et celle de l'Antarctique, avec 13 500 000 km2 et une épaisseur
moyenne de 2 000 m (au maximum 4 000 m). Elles totalisent 70 %
des eaux douces et 97 % des glaciers du globe. Il existe cependant
de nombreuses calottes glaciaires plus modestes (ex. Vatnajökull
en Islande: 4 800 km2). Pendant les périodes froides du Quaternaire,
des calottes glaciaires se sont développées sur une grande
partie de l'Amérique du Nord et de l'Eurasie. L'écoulement
de la glace dans une calotte se fait par extrusion sous l'effet du poids. |
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Cassini-Huygens
: Le plus bel objet céleste, celui que l'on
surnomme le Seigneur des anneaux (Saturne), a reçu la visite des
deux sondes Voyagers en 1980 et 1981. Il est régulièrement
étudié par le télescope spatial Hubble. Mais une
mission scientifique de grande ampleur s'apprête à l'osculter
de près...
Lancée en octobre 1997, la sonde américano-européenne
Cessini-Huygens vole vers Saturne et son satellite Titan. L'arrivée
est prévue en juillet 2004 après un voyage de plus de 3,5
milliards de km. Pour l'instant le voyage se passe bien: la sonde est
passée à 284 km de Vénus, le 26 avril 1998, ce qui
lui a fournit une accélération de 26 000 km/h. La sonde
a survolé de nouveau Vénus le 22 juin 1999 à une
altitude de 600 km et a frôlé la Terre le 18 août 1999.
En novembre 2004, le module Huygens se détachera de Cassini pour
aller se poser, 1 million de km plus loin, sur Titan, pendant que Cassini
recueillera et et transmettra les données, puis explorera Saturne,
ses somptueux anneaux et ses satellites. Huygens s'enfoncera dans ces
nuages, freinée par un bouclier puis par des parachutes. La sonde
y mesurera la température, la pression atmosphérique, les
vents et la conductivité des nuages, car des nuages pourraient
éclater. A cet effet, un capteur acoustique a été
embarqué, ce qui permettrait d'écouter le tonnerre d'un
autre astre que le Terre, et ce, pour la première fois.A la fin
de cette descente de 2 ou 3 heures, Huygens se posera, ou plongera, sur
la surface de Titan. Pendant 30 minutes, le module transmettra ses données
à Cassini, restée en orbite.
Cassini : La mission de Huygens terminée, celle
de Cassini commencera. Elle cartographiera toute la surface de Titan par
altimétrie radar, et étudiera certains des 18 autres satellites
de Saturne. En tout, elle accomplira 70 orbites autour de la planète,
et analysera la composition de son atmosphère, de sa magnétosphère
et la formation de ses anneaux. |
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Huygens :
Les astronomes savent bien peu de choses de Titan. Il ressemble à
une planète tellurique, et est plus gros que Mercure, avec un diamètre
de 5150km. Il est le seul satellite connu du système solaire à
posséder une atmosphère dense, riche en azote, avec une pression
de 1,5 bar . Cest dans c ette atmosphère que Huygens plongera le 6
novembre 2004. Elle aura peu de chances d'y trouver une vie extraterrestre,
avec une température de -180°C et l'éloignement du Soleil.
De plus, l'eau ne se trouve que dans la très haute atmosphère,
en petites quantités et sous forme de vapeur. Mais cette atmosphère
recèle peut-être des substances proches de celles de la Terre
avant l'apparition des premières cellules. |
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Cryolothosphère
: il serait préférable d'utiliser
un terme moins ambigu pour faire référence à la couche
du mégarégolite qui est en permanence gelée (et qui
renferme donc forcément l'eau sous la forme de glace). Cette couche
est désigneé sous le nom savant de cryolithosphère.
Il est facile de définir la limite supérieure de la cryolithosphère:
c'est le niveau où la température passe en dessous du point
de congélation à partir de la surface. |
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Cyanogène
: gaz incolore toxique (C2N2) à odeur d'amende
amère. |
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Cyanophycées
: n. fém. plur. Classe de végétaux
Procaryotes, dont les cellules présentent parfois une coloration
rouge ou violette, mais le plus souvent d'un bleu-vert, d'où leur
nom d' Algues bleues. |
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Europe
: satellite de Jupiter. L'observation des couleurs de
surface, des albédos et des spectres indique que la surface d'Europe
est constituée de glace d'eau presque pure , température
moyenne de - 150°C. Pas d'atmosphère dense. Europe serait constituée
d'un noyau silicaté de 1 500 kilomètres de rayon environ,
recouvert d'une couche de glace de 5 à 80 km d'épaisseur
creusée de profondes fissures. Ce noyau enfermant des éléments
radioactifs où les tensions de gravitation sont importantes, pourrait
chauffer la glace en profondeur avec l'aide de la lumière solaire
pénétrant par les fissures. |
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Éthane
: gaz combustible (C2H6), deuxième de la série
des hydrocarbures saturés. |
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Exobiologie
: n. fém. ASTR.. Branche de l'astronomie
qui étudie les possibilités d'existence de la vie dans l'Univers,
en dehors de la Terre. |
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Galilée
: Physicien et astronome italien (Pise, Italie, 1564 -
Arcetri, Italie, 1642). Rares sont les savants qui ont vu autant de littérature
leur être consacrée que Galileo Galilei, dit Galilée.
Sa notoriété tient essentiellement à ses démêlés
avec l'Église et à son retentissant procès. Pourtant,
au-delà de paroles légendaires sur la mobilité de
la Terre (qu'il n'a vraisemblablement jamais prononcées), le personnage
est avant tout l'un des artisans de la science moderne: c'est Galilée
qui a introduit les mathématiques dans le monde de la physique,
abandonnant ainsi définitivement les concepts qualitatifs aristotéliciens. |
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Astronomie et mathématique
Le savoir mathématique étant né avec l'astronomie,
l'activité du mathématicien-astronome n'a pas pour but l'explication
des phénomènes célestes, mais bien plutôt leur
prédiction. L'ambition de l'astronome se limite à rechercher
les combinaisons (plus ou moins compliquées) de mouvements circulaires
qui permettent de décrire le mouvement apparent des astres, tel qu'on
l'observe depuis la Terre. L'activité du mathématicien repose
sur l'idée que, sous le désordre apparent des phénomènes,
au-delà du cours erratique des planètes (étymologiquement,
les planètes sont des «astres errants»), il existe un
ordre caché bien particulier, qui peut être représenté
à l'aide de mouvements circulaires, images d'une forme de perfection.PhilosophieL'enseignement
de cette matière est également dispensé par les universités
européennes. La «philosophie naturelle» est la véritable
science du ciel, chargée d'expliquer les phénomènes.
Fondée en grande partie sur la doctrine d'Aristote et, plus précisément,
sur sa théorie du mouvement, cette discipline repose, très
schématiquement, sur la distinction entre mouvement «naturel»
et mouvement «violent». |
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Géologie
: n. fém. Science qui concerne l'étude de
la Terre et des phénomènes terrestres. |
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Halophile
: adj. Qualifie les espèces
animales ou végétales qui vivent dans un milieu riche en sels. |
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Jupiter
: Jupiter, surnommé l'étoile ratée
est la cinquième planète du système solaire et aussi
la plus volumineuse.
Sa carte d'identité:
- Rayon : 71 492 km (11,4 fois plus grosse que la Terre)
- Masse : 1,8987 * 1027 g
- Densité : 1,33 g/cm3
- Distance minimale du Soleil : 740 000 000 km
- Distance moyenne du Soleil : 778 412 010 km
- Distance maximale du Soleil : 816 000 000 km
- Pesanteur (1 = Terre) : 2,36
- Gravitation : 23,12 m/sec©˜
- Rotation : 9h 58min
- Révolution : 11ans 315 jours
- Vitesse orbitale : 13,0697 km/s
- Vitesse de libération : 59,54 km/s
- Température moyenne : -108°C
- Magnitude : >-2,8 |
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- Découverte (moment où l'on a compris que
c'était une planète) : Chaldée au VIIème siècle
avant Jésus-Christ
- Inclinaison de l'orbite sur le plan de l'écliptique : 1°30
- Excentricité : 0,04839266
- Temps mis à la lumière pour nous parvenir dans le meilleur
des cas : 35 minutes
- Jupiter est facilement visible avec des yeux.
Composition de l'atmosphère: hydrogène : 87%, hélium
: 10%, autres : 3%
- Nombre de satellite : 52 (Métis, Adrastée, Amalthée,
Thebe, Io, Europe, Ganymède, Callisto, Themisto, Leda, Himalaya, Lysithee,
Elara, S/2000 J11, Locaste, Praxidike, Harpalyke, Ananke, Isonoe, Erinome,
Taygete, Chaldene, Carme, Pasiphae, S/2000 J1, Kalyke, Magaclite, Sinope,
Callirrhoe, S/2001 J10, S/2001 J8, S/2001 J9, S/2001 J2, S/2001 J7, S/2001
J3, S/2001 J6, S/2001 J4, S/2001 J11, S/2001 J5, S/2001 J1, S/2003 J1, S/2003
J2, S/2003 J3, S/2003 J4, S/2003 J5, S/2003 J6, S/2003 J7, S/2003 J8, S/2003
J9, S/2003 J10, S/2003J11, S/2003 J12)
"L'intérieur" de Jupiter:
En 1995, la sonde Galileo a lâché un module au dessus de Jupiter.
Ce module a traversé les couches nuageuses jusqu'à être
écrasé par la pression. Il nous a beaucoup appris : plus on
s'enfonce dans l'atmosphère de Jupiter et plus l'hydrogène a
tendance à devenir liquide et à 8500 km sous la surface, l'hydrogène
prend une forme métallique. A 57000 km, le noyau est écrasé
par l'équivalent de 45000000 d'atmosphères terrestres. La température
atteint alors 30000°C. C'est pour cela que Jupiter est surnommée
"l'Etoile ratée" car elle crée de la chaleur
mais pas de la lumière.
La Grande Tâche Rouge: La chaleur cumulée à
la rotation rapide de Jupiter crée de violents mouvements tourbillonnaires.
Le plus grand s'appelle la Grande Tâche Rouge. Elle est grande de 40000
km sur 13000 et elle existe depuis au moins 350 ans.
Les anneaux de Jupiter: Moins gros que ceux de Saturne, Jupiter
possède malgré tout des anneaux d'un kilomètre d'épaisseur.
Ils sont composés de très petites particules de poussières
(10 micromètres : 10-6 mètre).
Histoire de sa découverte: En 1610, Galilée
observe Jupiter et découvre quatre satellites (Io, Europe, Ganymède
et Callisto). En 1665, Jean-Dominique Cassini découvre la Grande Tâche
Rouge. Jupiter n'est ensuite observé qu'au télescope jusqu'en
1973 où la sonde Pionner 10 approche de la planète pour mesurer
son champ magnétique. Depuis Pionner 11, Voyager 1 et 2 et Galileo
sont venues rendre visible à Jupiter. La sonde Cassini-Huygens devrait
passer dans les prochains jours dans la région.
Son observation: Jupiter peut se voir sans problème
avec les yeux. C'est l'astre le plus brillant et qui ne scintille pas après
Vénus. Avec de simples jumelles, on arrive à voir quatre points,
ce sont les quatre principaux satellites de Jupiter. |
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Lithostatique
: La pression lithostatique est due au poids des roches
accumulées par subsidence sédimentaire, par subduction ou
par chevauchement et charriage. Elle entraîne une compaction et
la diagenèse. La pression lithostatique des sédiments (2,5
kilos pour une colonne de 10 m sur 1cm2) ainsi que des phénomènes
tectoniques permet l'enfoncement des roches dans la croûte. |
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Mars
: Mars, surnommée la planète rouge, fascine
les astronomes depuis longtemps car elle a beaucoup de points communs
avec la Terre.
Sa carte d'identité :
- Rayon : 3397 km (55% de celui de la Terre)
- Masse : 0,641941 * 1027 g
- Densité : 3,94 g/cm3
- Distance minimale du Soleil : 207 000 000 km
- Distance moyenne du Soleil : 227 936 640 km
- Distance maximale du Soleil : 249 000 000 km
- Nombre de satellites : 2 (Phobos et Deimos)
- Pesanteur (1 kg = Terre) : 0,3785
-Gravitation : 3,71 m/sec©˜
- Rotation : 24h 37mn 22s
- Révolution : 686,98 jours
- Vitesse orbitale : 24,1309 km/s
- Vitesse de libération : 5,02 km/s
- Température minimale : -140°C
- Température moyenne : -49°C
- Température maximale : 20°C - Magnitude : >-0,5
- Découverte (moment où l'on a compris que c'était
une planète) : Chaldée au VIIème siècle avant
Jésus-Christ.
- Inclinaison de l'orbite sur le plan de l'écliptique : 1,85°
- Excentricité : 0,09341233
- Temps mis à la lumière pour nous parvenir dans le meilleur
des cas :5 minutes
- Mars est visible à l'œil nu.
- Composition de l'atmosphère: dioxyde de carbone : 96%, azote
: 2%,argon : 1,5%, oxygène : 0,15%, monoxyde de carbone : 0,1%,
eau : 0,05%,
autre : 0,2% |
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Sa structure interne : Mars ressemble
beaucoup aux autres planètes telluriques (Mercure, Vénus et
Terre). Un "petit" noyau d'environ 1 300 km de rayon, entouré
d'un manteau de moins de 2 000 km d'épaisseur, suivi d'une croûte
pouvant atteindre 150 km à certains endroits.
Sa surface: Contrairement à ce que certains
disaient à la fin du XIXème siècle, il n'y a pas de canaux.
Depuis des sondes y sont allées et elles ont découvert un paysage
très varié : d'immenses volcans éteints pouvant atteindre
une altitude de 26 km (3 fois l'Everest), d'énormes failles (la plus
grande est la Vallée Mariner longue de 4 500 km, large de 120 km et
profonde de 6 km), des vallées où l'eau ruisselait autrefois.
Le reste de la surface martienne est une plaine désertique et rocailleuse.
Son atmosphère : Mars a une atmosphère
peu épaisse (c'est pour cela que la température y est basse),
essentiellement composée de gaz carbonique. La différence des
températures crée des vents pouvant atteindre 200km/h.
Histoire de sa découverte : Galilée l'observe
pour la première fois avec une lunette en 1610. Quelques années
plus tard, Cassini évalue la période de rotation de la planète
à 24 heures. En 1869, le père Angelo Sechi remarque des canaux
à la surface de Mars, en l'observant avec un télescope. En 1971,
la sonde Mariner 9 prend 7 000 photos de Mars. En 1976, Viking 1 et 2 cartographie
et recherche une éventuelle vie. En 1997, Mars Pathfinder étudie
une région de Mars grâce à un petit robot. Quelques jour
plus tard, Mars Global Surveyor vient cartographier la planète avec
une résolution plus précise que celle de Viking. En 1999, deux
sondes ont été lancées mais elles ont échoué.
Par contre, 2001 Mars Odyssey a été un véritable succès
: elle analyse actuellement la surface et l'environnement radiatif de Mars.
Son observation : Mars est facilement reconnaissable grâce
à sa couleur rougeâtre, mais comme elle est petite, elle est
difficile à voir. Je vous conseille cependant de la regarder en août
2003 où son diamètre apparent sera de 25". |
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Mégarolite
: Le dépôt repose sur une base rocheuse extrêmement
fracturée. Le tout forme une couche superficielle hautement poreuse
qui entoure la planète et que l'on nomme mégarégolite. |
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Méthane
: Hydrocarbure saturée (CH4), gaz incolore, inodore
et inflammable, formant un mélange explosif avec l'air. |
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Méthanogène
: Archéobactérie productrice de méthane. |
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Minéralogie
: n. fém. GÉOL. Branche de la géologie
ayant pour objet l'étude des minéraux. |
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Protozoaire
: n. m. pl. (gr. ptotôs, premier,
et zôon, animal). Ensembe des animaux unicellulaires comprenant les
ciliés ou infusoires (paramécie), les flagellés (trypanosome),
les rhizopodes (amibe, foraminifères, radiolaires), l'hématozoaire
du paludisme |
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Pathogène
: adj. Qui cause une maladie. |
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Prébiotique
: adj.
Se dit des molécules (acides aminés, etc...) et des réactions
(polymérisation, etc...) qui ont rendu possible l'apparition de
la vie sur Terre. |
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Ribosomique
: adj. Fait à partir de ribosomes.
Ribosome : Organite cellulaire, particule approxivmativement
sphèrique, de très petite taille, qui code les séquences
d'ARN messager et assemble des acides aminés en chaïne protéïque. |
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Saturne
: Saturne est une planète géante accompagnée
de milliards de petits mondes.
Sa carte d'identité
- Rayon : 60 268 km (presque 10 fois plus grande que la Terre)
- Masse : 568,51 * 1027 g
- Densité : 0,69 g/cm3
- Distance minimale du Soleil : 1 347 000 000 km
- Distance moyenne du Soleil : 1 426 725 400 km
- Distance maximale du Soleil : 1 507 000 000 km
- Pesanteur (1 = Terre) : 0,91
- Gravitation : 8,96 m/sec©˜
- Rotation : 10,23 h
- Révolution : 29 ans 167 jours
- Vitesse orbitale : 9,67 km/s
- Vitesse de libération : 35,49 km/s
- Température moyenne : -139°C
- Magnitude : autour de 0,2
- Inclinaison de l'équateur sur le plan orbitale : 26,73°
- Inclinaison de l'orbite sur le plan de l'écliptique : 2,48446°
- Excentricité : 0,05415060
- Saturne est visible avec à l'oeil nu.
- Composition de l'atmosphère: hydrogène : 94%, hélium
: 5%, autres : 1% |
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- Découverte (moment où l'on a compris que
c'était une planète) : Chaldée au VIIème siècle
av J-C
- Temps mis à la lumière pour nous parvenir dans le meilleur
des cas : 1 heure 20- Nombre de satellites : 30 (Pan, Atlas, Promethee, Pandore,
Epimethee, Janus, Mimas, Encelade, Téthys, Telesto, Calypso, Dione,
Helene, Rhea, Titan, Hyperion, Japet, Phoebe, S/2000 S1, S/2000 S2, S/2000
S3, S/2000 S4, S/2000 S5, S/2000 S6, S/2000 S7, S/2000 S8, S/2000 S9, S/2000
S10, S/2000 S11, S/2000 S12) |
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Sa structure interne : On trouve au centre
de Saturne un noyau composé de glace et de roche. Puis à 30000
km d'altitude et pendant 15000 km, se trouve le manteau interne d'hydrogène
métallique, avec au-dessus le manteau externe d'hydrogène liquide
puis gazeux.
Son atmosphère : Elle est composée de 94% d'hydrogène
et de 5% d'hélium avec quelques traces d'ammoniac.
Ses anneaux : A quelques 140 000 km du centre de Saturne,
se trouve les anneaux de Saturne. Eh oui, les si célèbres anneaux
! 300000 kilomètres de diamètre mais seulement 400 mètres
d'épaisseur ! Les anneaux sont composés de milliards de roche
de 10 mètres de diamètre en moyenne et espacés de 100
mètres des uns des autres. Mais contrairement à ce que l'on
pourrait croire, Saturne n'est pas composée d'un anneau mais de 5 :
en partant de l'intérieur, on trouve l'anneau D, l'anneau C ainsi que
l'anneau B, puis vient un espace appelé "division de Cassini".
On trouve ensuite les anneaux A et E.
Histoire de sa découverte : Visible à
l'oeil nu, Saturne est la plus lointaine des planètes connues depuis
l'antiquité. Elle n'est observée d'une lunette qu'en 1610 par
Galilée. Il y voit une forme bizarre : la planète s'étire
sur les côtés. Il croit que ce sont deux satellites, mais il
se rend vite compte que les "satellites" ne bougent pas. Ce n'est
qu'en 1654 que Christiaan Huygens trouvera la réponse à l'énigme
: cette chose étrange n'est autre que des anneaux. Quelques années
plus tard, Jean-Dominique Cassini remarque que l'anneau comporte une région
vide. Cette région sera appelée plus tard "division de
Cassini". En 1898, Kepler prouve qu'il existe plusieurs anneaux. En 1979,
Pionner 11 découvre l'anneau E. En 1980, Voyager 1 et 2 s'approche
de Saturne et fera de nombreuses découvertes. Aujourd'hui, la sonde
Cassini-Huygens est en route vers Saturne. Elle y arrivera en 2004.
Son observation: Saturne n'est pas facile à
repérer. Pour l'observation, il faut procéder par élimination
: tout d'abord, repérer toutes les étoiles qui ne scintillent
pas (car ce sont des planètes). Ensuite, enlever de ce groupe celle
qui est rouge (c'est Mars), celle qui est très brillante en pleine
nuit (c'est Jupiter) et celle qui est brillante et qui se lève tôt
ou qui se couche tôt (c'est Vénus). Voilà, il ne reste
plus que Saturne. Tous les 15 ans, les anneaux de Saturne disparaissent (cela
est dû à leur inclinaison par rapport au plan orbital de Saturne).
En fait, ils ne disparaissent pas vraiment, mais comme on les observe par
la tranche et qu'ils sont très fins, on a l'impression qu'ils sont
absents. Le phénomène se produira maintenant en 2010. |
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Sonde
: n. fém. Appareil de mesure des profondeurs et
des altitudes. Ballon, satellite ou fusée emportant dans l'atmosphère
ou l'espace (sonde spatiale) une charge d'instruments de mesure et éventuellement
de transmission. |
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Spectromètre
: n. masc. Tout appareil permettant l'étude d'un
spectre quelconque et la mesure de l'intensité des raies ou des
bandes constituant ce spectre. L'importance des spectres a conduit à
en étendre l'étude bien au-delà des fréquences
auxquelles l'?il est sensible (ultraviolet, infrarouge, micro-ondes, rayons
X, etc.) et dans des domaines autres que celui des ondes électromagnétiques
(spectres acoustiques, spectrométrie de masse). Spectromètre
de masse : synonyme de spectrographe de masse. spectrométrie
n. fém. Étude quantitative des spectres consistant à
déterminer l'intensité des raies qui les constituent. spectrophotomètre
n. masc. Instrument permettant l'analyse d'un spectre d'absorption. Un
spectre lumineux continu (lumière blanche décomposée
par un prisme) tombe sur un écran mobile percé d'une fente
qui permet de ne laisser passer que la couleur choisie. L'onde de cette
couleur arrive sur le corps étudié, le traverse plus ou
moins suivant l'absorption et termine son trajet sur un détecteur
(tube photomultiplicateur, etc.). |
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Thermoacidophile
: Se dit d'une archéobactérie qui croît
à température élevée (55 à 85°C)
et en milieu très acide. |
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Titan
: satellite de Saturne, son diamètre est
compris entre celui de Mercure et celui de Mars. Atmosphère similaire
à celle de la Terre primitive au moment de l'apparition de la
vie carbonée. Température annuelle de - 140°C, pression
atmosphérique identique à la Terre (mais la masse est
10 fois supérieure sur Titan en raison de sa faible gravité),
composition chimique principalement à base d'azote, pas d'oxygène,
pas d'ozone, pas de vapeur d'eau ni d'eau liquide, présence de
méthane et de matériaux organiques comme l'acide cyanhydrique
et le cyanoacétylène, mais pas trace d'acides aminés.
En raison de sa température et de sa pression de surface, il
existe très probablement du aux nuages et des pluies de méthane
à la surface de Titan, avec un système atmosphérique
convectif et une météorologie complexe.
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