LES CONDITIONS NÉCESSAIRES À LA VIE

 

I- L’eau
**Notre planète est souvent qualifiée de "planète bleue ". De fait, plus de 70 % de la surface du globe est couverte d’eau liquide. Cela laisse penser que l’eau sous forme liquide est omniprésente. Et bien détrompons-nous !
**En effet, il existe un lieu sur terre où l’eau liquide est quasiment inexistante : l’Antarctique. L’Antarctique est constitué essentiellement d’eau solide : glace. Au contraire l’eau liquide n'y est présente qu’en quantité infime.
Par conséquent, l’Antarctique n’abrite aucun être vivant. Seuls quelques mammifères -ayant la capacité de mettre de l’eau (manchots)- vivent quelque temps sur la banquise. En revanche, on constate la présence de lichens. Ceci s’explique, en partie, par la présence d’une légère couche d’eau à la surface de la calotte glaciaire.
**Grâce à un exemple concret, nous avons pu démontrer que l’eau est l’une des conditions nécessaires à la vie. On peut même affirmer que la vie n’aurait pu apparaître sans sa présence à l'état liquide
.

II- La lumière et l'oxygène

Pour savoir si l'oxygène et la lumière sont essentielles à la vie, nous avons réaliser des expériences.

Expériences réalisées au laboratoire du lycée Amiral de Grasse
A- La lumière

**On procède tout d'abord à la dilution de la solution de levures. Ainsi, on prélève 0,1 ml de cette solutionque l'on mélangeà 9,9 ml d'eau, dans un tube à essai. On agite, puis on dispose quelques gouttes de cette nouvelle solution sur une cellule de malazé. On observe cette dernière au microscope (au moyen grossissement) et l'on comptabilise le nombre de levures situées dans 10 carrés. Afin que les levures ne meurent pas, on ajoute à la solution quelques gouttes de saccharose et on place l'erlenmaeyer à l'obscurité durant une semaine.

**La moyenne du nombre de levues obtenues au début de l'expérience était de 19 levures. Au bout d'une semaine en comptabilse une moyenne de 35 levures: presque le double. Il y a donc eu multiplication des levures et donc reproduction .

premier comptage
second comptage

B- L'oxygène

**Dans cette seconde expérience, on effectue les mêmes manipulations que dans la première, sauf qu'après avoir comptabilisé le nombre de levures et d'avoir ajouté la saccharose, on dispose au bout de l'erlenmeyer un tube à dégagement qui sera relié à un tube à essai rempli d'eau de chaux.

**Au début de l'expérience, la moyenne de levures était de 23. De plus, l'eau de chaux était
transparente. Au bout d'une semaine, la moyenne était de 28 levures et l'eau de chaux était trouble.

Résultats

**On peut en conclure deux choses. La première, est qu'en absence d'oxygène les levures se sont tout de même reproduites : il y a donc vie. La seconde observation (plus négligeable) est que les levures ont fermenté et ont rejeté du dioxyde de carbone, d’où le trouble de l’eau de chaux.
**

**La lumière et l’oxygène ne font donc pas partie des conditions nécessaires à la vie. En effet, malgré l’absence d’oxygène et de lumière, les levures se sont quand même reproduites : elles ont donc survécu.

IV- La chaleur
**Bien des organismes vivent dans des endroits où les températures sont extrêmes. On divise ces organismes exceptionnels en deux grandes catégories :
- ceux vivant dans des températures élevées : les thermophiles (exemples : algues vertes ou bactéries vivant dans des milieux où les températures sont comprises entre 40 et 100°C).
- ceux vivant dans des températures faibles : les mésophiles et les psychophiles (exemple : un moustique sans aile vivant sur l’Arctique où la température minimale atteinte et –89.3°C).
**Ces divers organismes présents dans des lieux où la température est exceptionnelle, montre bien que la chaleur n’est pas une condition déterminant la vie.

V- Le PH
**Le pH (Potentiel Hydrogène) n’a aucune répercussion sur l’existence de la vie. En effet, on peut relever divers organismes capables de vivre dans des milieux extrêmes. Ainsi, certains champignons poussent dans des milieux très acides (4 à 7). D’autres comme les lombrics vivent dans des milieux où le pH est neutre (6 à 7). Et enfin, certaines bactéries évoluent dans des milieux basiques (7 à 9).
**Le pH n’est donc pas un facteur qui pourrait empêcher la vie.

VI- Conclusion
**Lorsque nous évoquons les conditions nécessaires à la vie, nous pensons automatiquement à l’oxygène, l’eau ou bien encore à la lumière, la chaleur et le PH du sol. Pourtant on a pu constater précédemment que seule l’eau est indispensable à la vie.